Créations écrites

Comme j'ai remarqué l'atmosphère particulièrement poétique qui regnait sur le forum (grâce aux délicieuses phrases de Bill ) j'ai décidé de créer un sujet Poésie, afin que chacun mette ses oeuvres pour que les autres puissent en profiter.

J'ai aussi penser que l'on pourrait mettre nos poésies préférés, car ce n'est pas donné à tout le monde d'aimer écrire (moi je n'aime pas).

Voilà ! Bonne lecture et écriture !

Ah oui ! une dernière chose, n'écrivez pas vos poésies en SMS par pitié !

Y'a un sujet prédéfini ou c'est totalement libre? Parce que moi, il me faut un sujet sinon j'y arrive pas

Il n'y as pas de sujet, c'est totaement libre, mais si tu veux je t'en donne un.
Huuuuuuuuuuummmmmmmmmmm ... Un poème dans le style moyennageux, louant la gloire de la guilde. ça te vas ?

On va voir ce que ça donne.

PS: t'entends quoi par "style moyennageux"

Tu écris pas avec des "supers" des "géniaux" enfin avec le bon vocabulaire quoi.

Si c'est que ça, ça devrait aller. Je croyais qu'il faudrait écrire comme sur alidhan.

Ben comme sur Alidhan si tu peux ! Mais si tu veux un exemple, j'attends que Falki mette sa poésie... N'est-ce pas Falki ?

ecris un poeme sur le flood tu aime tant ça

Je vous signale que l'on est sensé mettre ses poèmes ici, pas polémiquer (remarque, un poème sur le flood c'est très bien trouver)

Voici un de mes poèmes préférés :

Le Dormeur du Val

C'est un trou de verdure où chante une rivière,
Accrochant follement aux herbes des haillons
D'argent ; où le soleil, de la montagne fière,
Luit : c'est un petit val qui mousse de rayons.

Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,
Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,
Dort ; il est étendu dans l'herbe, sous la nue,
Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.

Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme
Sourirait un enfant malade, il fait un somme :
Nature, berce-le chaudement : il a froid.

Les parfums ne font pas frissonner sa narine ;
Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine,
Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit.


Arthur Rimbaud

la voilà Anna

Son froid regard dénudé de pitié
Mais sur ses joues les traces de larmes passées
Ses crocs de pur diamant, ses griffes acérées
Alliés d'une surprenante agilité
Les ailes battant le ciel des soirs d'été
Tout en faisait un prédateur né pour tuer.

La créature s'étire puis s'envole
Crachant ses terribles flammes d'un air frivol
Les maisons s'embrasent, flammèches vers Eole
Contemple le massacre, rit la lune folle
Souillée de sang, elle joue son macabre rôle
Sang, que des innocents ont versé sur le sol.

De retour dans son antre et rassasié d'humain
Il essuit le sang de ses écailles d'airain.
Le dragon s'avance vers l'ombre, et hautain
Fixe la sihouette qui lui tend la main;
Une femme s'approche et lui dit :"Ô divin
Fils de Mars, voilà pourquoi jusqu'à toi je viens :

Dieu m'a conseillée de me faire ton alliée
Il t'est promis un grand destin à mes côtés
Aussi je te prierais d'accepter ce marché
Contre bon logis, nourriture et amitié
En plus des villes et villages à massacrer
Les ennemis de Kaldrass tu devras tuer".

Pendant toute la nuit, le dragons réfléchit :
se retourner contre les dieux, quelle folie
Et s'opposer au Destin, personne ne le puit.
L'aube pousse la nuit, elle s'adresse à lui :
"Maître dragon, quel est votre choix je vous prie".
En signe d'accord, le dragon pussa un cri.

Contente Anna ? Ca m'a prit 1 heure pour tout écrire !

joli poeme

Mouais bof

grimpow a écrit:

Mouais bof

le jour où tu feras mieux tu pourras critiquer
il m'a fallut un sacré bout de temps pour faire autant d'alexandrins (et avec des rimes en plus)

J'ai pas dit que je faisais mieux.

JE RIGOLAIS

Pourquoi tu le met pas en descri de la guilde?

pasque je préfère l'actuelle

Analune a écrit:

Le Dormeur du Val

C'est un trou de verdure où chante une rivière,
Accrochant follement aux herbes des haillons
D'argent ; où le soleil, de la montagne fière,
Luit : c'est un petit val qui mousse de rayons.

Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,
Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,
Dort ; il est étendu dans l'herbe, sous la nue,
Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.

Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme
Sourirait un enfant malade, il fait un somme :
Nature, berce-le chaudement : il a froid.

Les parfums ne font pas frissonner sa narine ;
Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine,
Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit.


Arthur Rimbaud

AAAAAAAHHHHHHHH J'ai eu contrôme de français sur ce poème vendredi

nous aussi on l'as étudié, mais je le trouve toujours aussi horrible... et beau.

Sinon, je trouve le poème de Falki magnifique...
Et je n'ai pas suporter le "moué bof" de Grimpow, on est ici pour mettre ses poèmes, pas pour les critiquer, car sans argumenter c'est de la pure méchanceté envers l'auteur !!!

(selon mon habiuel reput de foireur d'ambiance)

J AIME PAS LA POESIE ALORS STOP !!!!!!!!!!!!!!!!!

Maintenant voilà deux autres poèmes que j'adore particulièrement.

La solitude chose a ne souhaiter a personne
Chose trop dure a supporter.
Elle a des période, des solitudes
Elle ne dort plus,ne mange plus
Elle est seule dans ce monde
Ce monde triste et noir
Elle reste seul car elle est différente
Elle vois le monde en noir
Elle dort dans un cercueil
Elle reste seul sous cet arbre mort
Mort car personne ne l'a aidé cet arbre
Elle se dit parfois qu'elle préférait devenir comme cet arbre
Elle voudrait mourir a cause de sa solitude
Période triste mais elle arrive a résister a ses pulsion
Mais elle reste seule.

moi aussi j'en ai un mais il est super long :

Souvent sur la montagne, à l'ombre du vieux chêne,
Au coucher du soleil, tristement je m'assieds;
Je promène au hasard mes regards sur la plaine,
Dont le tableau changeant se déroule à mes pieds.

Ici, gronde le fleuve aux vagues écumantes,
Il serpente, et s'enfonce en un lointain obscur;
Là, le lac immobile étend ses eaux dormantes
Où l'étoile du soir se lève dans l'azur.

Au sommet de ces monts couronnés de bois sombres,
Le crépuscule encor jette un dernier rayon,
Et le char vaporeux de la reine des ombres
Monte, et blanchit déjà les bords de l'horizon.

Cependant, s'élançant de la flèche gothique,
Un son religieux se répand dans les airs,
Le voyageur s'arrête, et la cloche rustique
Aux derniers bruits du jour mêle de saints concerts.

Mais à ces doux tableaux mon âme indifférente
N'éprouve devant eux ni charme, ni transports,
Je contemple la terre, ainsi qu'une ombre errante
Le soleil des vivants n'échauffe plus les morts.

De colline en colline en vain portant ma vue,
Du sud à l'aquilon, de l'aurore au couchant,
Je parcours tous les points de l'immense étendue,
Et je dis : Nulle part le bonheur ne m'attend.

Que me font ces vallons, ces palais, ces chaumières ?
Vains objets dont pour moi le charme est envolé;
Fleuves, rochers, forêts, solitudes si chères,
Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé.

Que le tour du soleil ou commence ou s'achève,
D'un œil indifférent je le suis dans son cours;
En un ciel sombre ou pur qu'il se couche ou se lève,
Qu'importe le soleil? je n'attends rien des jours.

Quand je pourrais le suivre en sa vaste carrière,
Mes yeux verraient partout le vide et les déserts;
Je ne désire rien de tout ce qu'il éclaire,
Je ne demande rien à l'immense univers.

Mais peut-être au delà des bornes de sa sphère,
Lieux où le vrai soleil éclaire d'autres cieux,
Si je pouvais laisser ma dépouille à la terre,
Ce que j'ai tant rêvé paraîtrait à mes yeux ?

Là, je m'enivrerais à la source où j'aspire,
Là, je retrouverais et l'espoir et l'amour,
Et ce bien idéal que toute âme désire,
Et qui n'a pas de nom au terrestre séjour !

Que ne puis-je, porté sur le char de l'aurore,
Vague objet de mes vœux, m'élancer jusqu'à toi,
Sur la terre d'exil pourquoi resté-je encore ?
Il n'est rien de commun entre la terre et moi.

Quand la feuille des bois tombe dans la prairie,
Le vent du soir s'élève et l'arrache aux vallons;
Et moi, je suis semblable à la feuille flétrie
Emportez-moi comme elle, orageux aquilons

(si vous avez eu le courage de le lire vous êtes trèse fort)